37 ans, 13 ans de métier, je suis Egide Kitumaini. Journaliste-gestionnaire des programmes au journal le Souverain Libre. J’ai été engagé au Journal le Souverain depuis 2012. Ce dernier parait hebdomadairement à Bukavu. A cet hebdomadaire s’est ajouté une série de multimédia (radio-web, site internet, groupes WhatsApp et la chaine Youtube) où l’information est développée à travers une indépendance éditoriale. L’objectif étant la lutte contre la rumeur et la désinformation. Je suis marié et père de six enfants, engagé dans un combat pour la démocratie avec la femme. Je fournis également un grand effort pour lutter contre les viols et violences sexuelles à travers des activités de revue de presse participatives (incitation au débat démocratique) entre gouvernants et gouvernés), un espace au sein duquel la femme s’exprime librement malgré la persistance des coutumes rétrogrades. Contribution du programme développé par IWMF: Le programme développé depuis plus de quatre ans par « International Women's Media Foundation, IWMF » m’a permis de prester en toute professionnalisme dans la collecte, le traitement et la diffusion de l’information liée à ce qu’on appelle sujets d’investigation. Egide n’a enregistré aucune menace ni intimidation de la part des politiques pour sa prise de position vis-à-vis de la citoyenneté, la bonne gouvernance ainsi que la redevabilité sociale. A ce programme d’IWMF s’est ajouté un stage de trois mois bénéficié de la part de l’Académie de recherche et d’enseignement Supérieur, ARES. A l’Institut des Hautes Etudes des Communications Sociales, en Belgique j’ai bénéficié des cours théoriques complémentaires aux multiples formations organisé par IWMF en ma faveur. Dans le contexte politico-électoral actuel, Egide Kitumaini poursuit le combat mené depuis 2007 par Solange Lusiku. En tant qu’autodidacte qui a appris le métier sur le tas, j’ai besoin d’être renforcé en sécurité afin de demeurer dans l’indépendance éditoriale. La liberté d’expression est pour nous un grand souci dans un climat où les opérateurs politiques veulent à tout prix museler la presse.